Anglissime

Augmenter son vocabulaire
tout en lisant en anglais

Qui ne rencontre jamais de vocabulaire inconnu lors d'une lecture? Une situation déjà courante dans notre propre langue, il n'est donc pas étonnant d'y être confronté dans une langue étrangère. A fortiori en anglais, très riche en vocabulaire et porté à créer de nouveaux mots en permanence. Voyons ici comment s'y prendre lors de lectures dans la langue de Shakespeare.

Les avantages de la lecture

La lecture a pour elle un atout non négligeable: elle donne du temps. Nous avons tout le loisir de nous arrêter sur une phrase énigmatique, aussi longtemps que nous le voulons, avant de lire la suivante. Et nous pouvons même pousser la lecture un peu plus loin avant de revenir à la phrase en question, et parfois de comprendre tout-à-coup une expression restée mystérieuse.

Autre avantage: celui de présenter les mots dans un contexte, ce qui "imprime" beaucoup mieux qu'une liste de vocabulaire. Car le contexte donne du sens à un mot et permet plus facilement, en relisant une phrase, de penser en anglais et de l'intégrer à son propre bagage lexical.

Mais il faut aussi savoir jusqu'où élucider le vocabulaire inconnu. Faut-il consulter le dictionnaire à tout-va? S'efforcer de comprendre sans rien chercher? Pour trouver la bonne solution, voyons d'abord les difficultés rencontrées inévitablement, en fonction de plusieurs paramètres.

Les difficultés courantes

Il y a d'abord la quantité de vocabulaire inconnu. Celle-ci va dépendre du document lui-même qui peut être plus ou moins riche lexicalement. Et aussi plus ou moins long, selon qu'il s'agit d'un article, d'une nouvelle, ou d'un roman. Et même une nouvelle, par exemple, peut comporter deux pages, ou quarante...

En dehors du document lui-même, le vocabulaire inconnu dépendra aussi des connaissances du lecteur: moins celles-ci sont élevées et plus les mots nouveaux seront nombreux dans chaque texte, ce qui pourrait paraître démotivant.

Moins de vocabulaire, mais plus de progrès

Baisser les bras devant la fréquence des mots inconnus serait pourtant dommage, car plus ces mots sont fréquents, et plus la probabilité de les rencontrer à nouveau sera grande, et ils se mémoriseront donc plus rapidement. Cela d'autant plus que bon nombre d'expressions courantes figureront parmi eux.

Quand on a un bagage modeste en vocabulaire, on rencontre donc beaucoup de mots inconnus, mais on progresse plus vite. A l'inverse, lorsque les connaissances lexicales sont plus avancées, il y a peu (ou moins) de mots courants, et ceux-ci réapparaissent donc plus rarement.

Deux écueils possibles pour les mots inconnus

Y-a-t-il donc une mesure juste pour aborder les inconnues du vocabulaire anglais dans un texte? En y regardant de près, consulter sans cesse un dictionnaire de façon à tout comprendre peut devenir assez vite fastidieux. Cela risque d'effacer l'intérêt pour le document - surtout s'il s'agit d'une nouvelle ou d'un roman - voire d'inciter à abandonner la lecture (même si un simple article permet de fouiller davantage le vocabulaire, à cause de sa brièveté).

A moins de posséder de très bonnes connaissances, il n'est probablement pas souhaitable de chercher à tout élucider dans un document relativement long. Mais à l'inverse, trop d'expressions restant inconnues risquent de gêner la compréhension de certains passages, et donc d'arriver au même résultat: rendre le document moins intéressant, voire inintelligible.

Le bon équilibre

Il faut donc trouver une juste mesure: chercher le vocabulaire inconnu lorsque celui-ci empêche la compréhension d'un passage et peut-être laisser filer celui qui n'est pas essentiel à la compréhension. Il faut aussi savoir faire confiance à nos capacités de déduction pour deviner le sens de certains mots par le contexte et ainsi ne pas bloquer la lecture.

Il n'y a donc pas de recette-miracle, le bon choix est celui qui permet de maintenir l'intérêt. Donc ni trop (on finit pas se lasser), ni trop peu (on ne comprend pas le passage, et on ne progresse pas). C'est un équilibre à trouver entre les caractéristiques du document lu, l'état de ses propres connaissances, le but recherché (souhaite-t-on progresser rapidement?) et parfois, son humeur... C'est un équilibre qui est propre à chacun.

Techniquement, on peut aussi se faciliter les choses en utilisant un dictionnaire en ligne facile d'emploi. Déjà évoqué sur Anglissime, Wordreference est probablement l'un des meilleurs, et peut s'utiliser comme site, comme extension de navigateur (sur ordinateur) ou application. Il est à la fois très complet et très pratique comme extension.

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